Le système entrepreneurial et touristique de la région de Grosseto à Livourne.
Fin juin 2017, il y avait 62 131 entreprises enregistrées dans les provinces de Grosseto et Livourne, c'est-à-dire + 0,1% par rapport à la même période de l'an précédent : le territoire fait mieux que la moyenne des province toscanes (- 0,2%), mais pas du reste de l'Iltalie (+0,2%). À fin juin 2017 il y avait 15 232 entreprises locales enregistrées. Avec des tels nombres, les sociétés présentes sur le territoire s’élèvent à 77 000 unité.
L'entreprise individuelle est la plus représentée (58 entreprises sur 100) alors que les deux typologies de formes juridiques sociétales caractérisent peu plus que 40 entreprises sur 100 à niveau local (21 sont les sociétés de personnes, 16 de capital).  À Grosseto moins du 2% du total des entreprises échappe à la définition de PMI et peu davantage (environ le 3%) à Livourne.

Dans le territoire, le secteur primaire représente le plus grand nombre d'entreprises par rapport à la Toscane ou à l’Italie, étant donnée la vocation agricole maremmana. La « contribution » livournese arrive avec une présence importante d'entreprises dans le secteur du commerce et des services. Il y a par contre un évident détachement de l'entreprenariat local pour ce qui concerne le secteur manufacturier, surtout comparé au système économique régional, alors que les constructions ont un poids semblable.

Pour les provinces de Livourne et de Grosseto le secteur touristique représente un des secteurs les plus importants en termes d'impact sur l'économie locale et de la spécialisation productive ; il engendre une partie considérable de la valeur ajoutée, estimée autour du 15%. Le tourisme qui distingue Livourne et Grosseto est pour la plupart balnéaire et donc il est plus impacté par la saisonnalité du phénomène. La majorité des touristes italiens, ensuite, provient seul de quelques régions (Toscane et Lombardie principalement) et les étrangers arrivent de peu de nations (Allemagne, France et Hollande).

Le secteur croisiériste intéresse depuis plus de 10 ans la province de Livourne, principalement le port de Livourne mais même ceux de Piombino et Portoferraio. La province de Grosseto n'en n'est pas écartée, vu qu'à Port Santo Stefano et Porto Ercole se relève un petit mais significatif mouvement.

En 2016 il y a eu plus de 800 000 passagers et 403 escales, valeurs qui font de Livourne un des majeurs ports italiens. Livourne s'est affirmé en tant que port croisiériste de transit : dans la programmation de l'itinéraire il représente une des étapes intermédiaires de la croisière. Avec des chiffres bien inférieurs aux précédents, les communes de Port Santo Stefano et Porto Ercole constituent une étape pour 7 compagnies (15 sont attendue en 2018). Ils y arrivent des bateaux de petites et moyennes dimensions (200-500 passagers), avec 10 escales l'an (15 en 2018) destinés à une clientèle plus fortunée. Les provinces de Livourne et de Grosseto jouissent, au-delà des particularités artistiques et du paysage, même d'une certaine renommée en matière d'oeno-gastronomie. Le vin et l'huile extra vierge d'olive représentent les « chevaux de bataille », mais d’autres productions alimentaires assument un rôle toujours plus important pour représenter ce territoire.

Territoire qui héberge des Réserves naturelles et des aires protégées (la Réserve naturelle de l'archipel Toscano, le Sanctuaire des Cétacés, la Parc Régionale de la Maremme et d’autres parcs provinciaux, réserves naturels et Aires naturelles protégées d'intérêt local) ; la possibilité de pratiquer le Cicloturismo (tourisme en vélo) (tour de la Maremme sur les traces des Étrusques et de la future piste cyclable de la mer Tyrrhénienne) ou le Tourisme équestre (ippovia de l'Amiata et l'ippovia de la Méditerranée).