PRODUIT T121 / Premières estimations réelles quantifiées pour le transport de Matières Dangereuses dans la Zone Marittimo - OMD
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Progetto OMD
PRODUIT T121 / Premières estimations réelles quantifiées pour le transport de Matières Dangereuses dans la Zone Marittimo
Le projet OMD franchit une étape importante dans sa mise en œuvre, avec la livraison des deux rapports intégrés sur la disponibilité des données concernant le trafic des marchandises dangereuses dans la zone de coopération. Ces rapports, remis par l'Autorité du Système Portuaire de la Mer de Sardaigne (AdSPMS) et par l'Autorité du Système Portuaire de la Mer Tyrrhénienne du Nord (AdsPMTS), permettent d'avoir une représentation complète des informations actuellement disponibles sur les volumes de mouvement des marchandises dangereuses manutentionnés dans les ports commerciaux les plus importants de la zone, avec une classification des réglementations du secteur.
Les deux rapports ne sont pas uniquement des travaux de compilation, mais sont également un guide de lecture clair et concis entre les classes de marchandises dangereuses et les opérateurs impliqués dans les expéditions.
Saviez-vous, par exemple, qu'il existe 9 classes de marchandises dangereuses, elles-mêmes divisées en d'autres sous-classes, y compris les solides, les liquides et les substances généralement nocives ?
On y trouve également d’autes informations précieuses, telles que les informations sur les différents types de navires utilisés pour le transport de marchandises dangereuses, y compris les vraquiers, les pétroliers, les transporteurs de gaz et les navires rouliers.
L'analyse des données disponibles est basée sur les informations du port de Livourne, obtenues via la plateforme de surveillance et de contrôle en temps réel MONICA (Monitoring and Control Application).
Elle a permis de montrer l’importance de ce type de trafic pour les ports de la zone concernée : le principal port toscan traite en effet 214000 tonnes (année 2019), sur 8 classes (c'est-à-dire toutes, sauf les substances radioactives). La plupart d'entre eux atteignent le port par remorque (67%), générant ainsi également un important flux de trafic avec l'arrière-pays. Grâce à la collaboration de l'AdSPMTS et de son programme Monica et avec l'analyse des données réalisée pour les ports sardes, il ressort de que, sur ces 214000 tonnes, environ 92000 impliquent des échanges avec la Sardaigne et sont presque exclusivement transportées sur remorques.
Connaître et analyser ces flux permet aux ports de mieux planifier et gérer les situations de danger ; en se référant à la fois à la composante maritime selon les objectifs du projet OMD, et à la composante terrestre détaillée par d'autres projets financés par le programme IT-FR MARITIME. Par conséquent, le résultat d'analyse de la disponibilité des données en devient un élément fondamental pour les activités ultérieures du projet OMD.