ValorizzArcipelago: la mise en place d’un grand projet communautaire - RACINE
RACINE
Progetto RACINE
Le projet RACINE, financé par le Programme Transfrontalière Italie-France Maritime 2014 – 2020, promeut des nouvelles formes de participation des communautés de l’Haute Tyrrhénien dans la mise en valeur des lieux culturels locaux (musées, parcs archéologiques, aires monumentales).
Le 8 juillet passé, dans la Municipalité de Rio, à l’Ile d’Elba (Toscane), il a eu lieu ValorizzArcipelago, un' initiative organisée par le chef de file du projet RACINE, Anci Toscana, avec le projet WINTERMED - financé par le Programme Interreg MED - qui promeut des nouvelles stratégies pour la désaisonnalisation des flux touristiques, afin de réfléchir sur des nouvelles formes de mise en valeur du patrimoine culturel locale, soit au niveau architectonique que œnogastronomique et identitaire. L’évènement a eu lieu dans le Musée Civique Archéologique de la Municipalité de Rio, un des lieux culturels de RACINE, auquel ils ont été déjà alloué une partie des fonds du projet pour améliorer l’accessibilité au musée. En autre, dans le même espace ont été lancé les parcours de co-conception avec la communauté pour réfléchir sur des formes de mise en valeur de la relation identitaire entre communautés et lieux cultures, un sujet qui sera analysé à l’intérieur de cet article. En clôture de l’évènement, une visite au Parc Minier et au Musée des Minéraux de Rio Marina, d’autres deux lieux culturels de RACINE sur l’ile, a eu lieu.
La Municipalité de Rio a signé une Convention avec la Regione Toscana, partenaire du projet RACINE, pour la mise en œuvre des interventions infrastructurelles susmentionnés, alors que, en ce qui concerne la Toscane, les parcours participatives sont coordonnés par Anci Toscana avec le soutien du regroupement temporaire d’entreprises formé par Sociolab Società Cooperativa (qui intervient dans la Commune de Rio), Simurg consulenze e servizi snc (dans la Commune de Sorano), Codici cooperativa sociale ONLUS e Comunità Interattive-Officina per la Partecipazione (dans la Commune de Capannoli). Ces parcours se trouvent dans la phase de réalisation aussi dans les autres régions de l’aire transfrontalière maritime entre l’Italie et la France.
L’évènement a démarré avec le Maire de Rio Elba, Marco Corsini, qui a pris la parole, suivi par l’Adjoint de la Regione Toscana, Leonardo Marras et du Directeur de Anci Toscana, Simone Gheri.
Donner de la valeur au territoire : le rôle de la communauté
Les interventions de la mâtiné ont mis l’accent sur les défis et les objectives de développement local, pas seulement pour l’ile mais pour l’archipel entière. En particulier, il a été mis en évidence le lien entre le patrimoine matériel et immatériel, la communauté qui habite le territoire et le tourisme, conçu en tant que ressource pour le développement économique, dans le cadre d’un environnement préservé, protégé et valorisé.
La relation identitaire entre communauté et lieux culturels, au centre du projet RACINE, a été analyse d’une façon particulièrement approfondi par Mme Giulia Urso, Chercheuse en Géographie Politique-Economique au Gran Sasso Science Institute et membre fondatrice de l’Association Riabitare l’Italia. Sa contribution a mis l’accent sur les déterminants locaux qui contribuent au développement des territoire périphériques. Entre les facteurs qui aident à combattre des phénomènes de dépeuplement et dépression économique, Mme Urso a mis en évidence les actions de branding, qui semblent jouer un rôle stratégique ; il s’agit, par exemple, de l’initiative des Bandiere Arancioni, attribués aux Communes pour le patrimoine historique, artistique et culturel qui se localise sur leurs territoires, mais aussi la présence des parques naturels (il est le cas de l’Archipel Toscan) et les productions oenogastronimiques locales, notamment DOP et IGP. Ces dernières, via un certain nombre de petites et moyens entreprises installés sur le territoire, sont en train d’avoir un impact positif pas négligeable car elles sont en condition de mettre en valeur les traditions, l’identité et l’unicité des lieux, en plus de créer des postes de travail et des nouveaux flux commerciaux.
Comme souligné au cours de l’initiative, le but du projet est celui de traiter les écosystèmes, environnemental et culturel, comme une ressource unique à mettre en valeur. Dans ce processus, il est particulièrement important la perception de la part de la population locale des ressources qui se localisent sur le territoire.
Que signifie valoriser une ressource ? Quels sont les mécanismes à activer dans la valorisation des ressources, tangibles et intangibles, afin de renforcer l’identité territorial ? Pendant la matinée il a été mis en évidence l’importance de la reconnaissance du ressources locales en tant que symbole de l’identité territoriale de la part de la communauté. Et que le première pas pour les valoriser est celui d’en faire de l’expérience, de le bénéficier.
L’expérience d’un lieu, le partage des valeurs enracinés, les relations liés à un certain endroit sont les canaux par lesquels il est attribué de la valeur à un espace, à sa spécificité et à sa unicité. Cette expérience, partagé par la communauté, est perçue comme une ressource commune, qui peut être valoriser via des « actions collectives territorialisées ». Donc, une stratégie de développement local doit être un’ action collective territorialisée basée sur le concept de « conscience du lieu » et devrait aboutir à accroitre cette conscience à traves d’une reconnaissance de la part de la communauté locale de la valeur du patrimoine du territoire dans la création de richesse. Le corollaire de cette réflexion est que accroitre la valeur identitaire d’une ressource contribue à agrandir la préservation et à promouvoir une facilité d’utilisation et des usages durables.
Mettre en valeur le patrimoine signifie reconstruire l’identité sociale des communautés, aussi bien à traves la participation directe des même groupements au processus qui veut sauvegarder les valeurs identitaires contenus dans la même ressource.
Comme Mme Urso a bien mis en évidence, la réflexion qui a été exposé ci-dessus trouve des indications opérationnelles dans le nexus entre tourisme, patrimoine et communauté, ce qui est au cœur de l’initiative : la mise en valeur du patrimoine sensibilise au niveau collectif sur la composant historique – culturel de la ressource, tout en donnant de la prééminence à son rôle identitaire. L’intérêt que cette démarche de mise en valeur du patrimoine peut susciter dans les flux touristiques récompense la communauté locale, qui la redécouvre en tant que composant de sa propre spécificité culturel et, donc, comme référence du propre sentiment identitaire.
La communauté expérimente ces réflexions via les parcours de co-conception déjà en cours de réalisation dans la Municipalité de Rio et identifie des actions concrète de développement du territoire, dans une démarche que RACINE décrit comme un « écosystème d’identité culturel local », où le territoire, le patrimoine et la communauté s’autoalimentent.
L’expérience des parcours locaux et des spécificités des lieux, des communautés et du patrimoine est enrichi par la composante transfrontalière de RACINE, grâce à laquelle les communautés de cinq régions du Programme (Toscane, Ligurie, Sardaigne, Corse et PACA) pourront se confronter sur les résultats de ces parcours, via une méthodologie partagée et arriver à élaborer, d’une manière conjointe, des lignes stratégiques pour la promotion des écosystèmes d’identité culturel local, qui conflueront dans le Plan d’Action Transfrontalière.
Faire l’expérience du patrimoine culturel local : le Parc Minier
L’après-midi a représenté un moment privilégié de partage du projet RACINE, avec l’intervention du chef de file Anci Toscana et des experts de Sociolab, qui sont en train de mettre en place les parcours de co-conception dans la Commune de Rio, au même moment des autres partenaires sur les territoire du Programme (11 parcours participatifs qui seront mise en place dans les 5 régions de l’aire transfrontalière et qui conduiront à l’élaboration de 11 Pactes locaux pour le développement des écosystèmes d’identité culturel local).
Après l’ouverture institutionnelle avec l’Adjoint de la Commune de Rio à la culture et au tourisme, Raffaella Franceschetti, Maria Fabbri de Sociolab a partagé l’expérience des workshop participatifs qu’ont démarré au Musée Civique Archéologique, un espace qui est resté fermé pendant plusieurs mois et qui a été réouvert au publique exactement en même temps que la communauté a été mobilisé autour des parcours participatifs.
La journée s’est terminé par une visite au Parc Minier et au Musée des Minéraux de Rio Marina, où l’histoire de ce lieu et de la communauté des miniers a été retracée. Le parcours participatif local a été avancé aussi pendant cette journée, avec les experts de Sociolab qu’ont proposé au publique une réflexion sur les fonctions à attribuer à ces lieux culturels recueillant des propositions et des suggestions qu’iront à enrichir les idées en train d’arriver des parcours sur l’Ile.