10 septembre 2018
10 septembre 2018

Commission européenne - Communiqué de presse

 

Mercredi 12 septembre, le président de la Commission européenne, M. Jean-Claude Juncker, prononcera son quatrième discours sur l'état de l'Union, devant le Parlement européen réuni à Strasbourg.

Le discours de cette année s'inscrit dans la perspective des élections européennes de 2019 et dans le contexte du débat en cours sur l'avenir de l'Union européenne à 27. Dans le discours de l'an dernier, le président Juncker avait exposé sa vision de la manière dont l'Union pourrait évoluer d'ici à 2025 et avait présenté une feuille de route pour une Union plus unie, plus forte et plus démocratique. Le discours était accompagné d'initiatives concrètes sur le commerce, le filtrage des investissements, la cybersécurité, l'industrie et les données. Sur cette base, les chefs d'État ou de gouvernement des États membres se sont réunis à Tallinn (Estonie), où ils ont adopté un «programme des dirigeants» dressant la liste des problématiques et défis les plus pressants auxquels des solutions doivent être apportées avant les élections au Parlement européen de mai 2019. Le 9 mai 2019, ils devraient conduire ce processus à son apogée lors d'un nouveau sommet qui se tiendra à Sibiu (Roumanie), par un engagement renouvelé en faveur d'une Union européenne qui obtient des résultats sur les questions important réellement à ses citoyens.

Le discours de cette année sera, lui aussi, accompagné de nouvelles propositions visant à traduire immédiatement les paroles en actes. Le président entend présenter des propositions à même de produire des résultats positifs pour les citoyens d'ici au sommet de Sibiu et ouvrir la voie à un large débat dans la période précédant les élections européennes.

Contexte

Le discours sur l'état de l'Union marque le début du dialogue avec le Parlement européen et le Conseil visant à préparer le programme de travail annuel de la Commission. Ancré dans le traité de Lisbonne, il est prévu dans l'accord-cadre de 2010 sur les relations entre le Parlement européen et la Commission européenne. Conformément à cet accord, le président et le premier vice-président de la Commission doivent adresser au président du Parlement européen et à la présidence du Conseil une lettre d'intention détaillant les mesures législatives et les autres initiatives que la Commission entend prendre. Le discours est suivi d'un débat en plénière avec les députés européens. Le premier discours sur l'état de l'Union a été prononcé en 2010, après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne.

Le président Juncker engage la préparation de son discours en juillet. Il recueille des contributions de l'ensemble de la Commission (commissaires, cabinets, directeurs généraux), ainsi que des ambassadeurs auprès de l'UE, puis il tient, fin août, un séminaire de deux jours avec le collège des commissaires pour discuter les défis et priorités de l'année à venir. Pour rédiger son discours, il consulte aussi abondamment en dehors de l'institution, dialoguant avec des dirigeants de toute l'Europe et au-delà, la Conférence des présidents et les groupes politiques du Parlement européen, les ambassadeurs auprès de l'UE et les représentants permanents, ainsi que les principaux groupes de réflexion européens.

Pour en savoir plus

Précédents discours du président Juncker sur l'état de l'Union